Δ rassures-moi princesse de nulle part, tu t'promènes jamais à compton? Non parce qu'avec ta gueule de poupée n'espère pas y faire long feu. T'as du caractère au moins?
« Va te faire » Je les entends ricaner, lui et son pote. J’avais juste envie de m’arrêter et de leur broyer leur entrejambe, histoire qu’ils arrêtent de se prendre pour des rois, tout ça parce qu’ils avaient deux têtes de plus que moi. Je m’arrête, un sourire provocateur aux lèvres. Ils ne me font pas peur, pas du tout même. Je me rapproche d’eux, sans aucune hésitation. « Mon mignon, t’en fais pas pour moi. » Je prends sa clope et l’écrase sur le mur, toujours ce même sourire aux lèvres. Le regard noir, il me prend le bras, comme pour me dire que je dois lui refiler une clope. Qu’il est drôle. Je me mis à rire, juste pour lui montrer qu’il avait l’air d’un clown à vouloir me contraindre par une pseudo-violence. « Je crois que tu devrais arrêter de me sous-estimer. » Mon pied parti là où il ne faut pas. Il a mal. Tant pis pour lui. J’arrange ma coiffure avant de de commencer à partir. J’entends son pote avancer vers moi. Qu’il vienne, je m’en fou. Avoir une cicatrice sur le front et une dent en moins ne me fait pas peur. Mon physique de princesse en prendrait un coup, certes, mais je connaissais un chirurgien plastique qui me ferait pas payer si j'enlevais mon mini-short rose. « On se reverra certainement à compton, abruti. » Ca faisait quatre ans maintenant que j’habitais là-bas. Depuis que ma mère avait retrouvé l’amour, ou plutôt un nouveau partenaire de sexe, elle avait décidé d’emménager avec lui à compton. Moi, j’avais été obligée de la suivre comme un toutou pour éviter de finir prostituée, tout comme elle. Ouais, je sais très bien qu’elle ne m’a pas voulue, et qu’elle m’a eue en faisant son gagne-pain. D’ailleurs, ça n’a jamais été le grand-amour entre nous, heureusement que maintenant j’habite à quelques rues de chez eux. Ben ouais, j’allais pas habiter chez maman et beau-papa toute ma vie, sinon je les aurais buté. Enfin presque.
Δ la première fois qu'j't'ai vue j'ai cru que t'étais ce genre de michtonneuse qui deale dans les raves de Venice, tu sais, les blondasses au mascara qui coule qui taillent des pipes dans les toilettes et qui t'laissent repartir avec un cailloux en prime. t'es pas une dealeuse de riches, pas vrai? tu devrais. pourquoi tu t'prends pour une noire meuf?
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Δ INSÉRER LA TROISIÈME QUESTION POSÉE ICI.
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