Δ minette, ton frère me doit de la tune. dis lui que si je l'ai pas ce soir à 22h. je viens lui refaire sa gueule au chalumeau avec des mecs qui rigolent pas.
Douce ironie, Rush avait passé sa vie à fuir ces histoires pitoyables de gangs, lui, paumé dans les Comptons. Non pas qu'il ne considérait pas ces lieux comme ''sa maison'', seulement que cette situation de guerre des gangs qui pourrissaient les rues, ce n'était absolument pas pour lui. Mais par le biais du frangin, cette teigne trop téméraire, il en venait à être enrôle malgré tout dans ses histoires vaseuses. « Mince, t'aurais du m'dire que chez vous y avais b'soin de messager. J'aurais fait facteur. » Marmonna-t-il, sarcastique. En effet, il savait que parler de cette façon à un gars comme ça, qui sans aucun doute portait une arme, n'était pas la chose la plus intelligente à faire mais, malgré son instinct de conservation et sa quête d'une vie paisible, Rush ne parvenait pas à garder sa langue dans sa poche, l'impulsivité fut sans doute l'un de ses plus gros défauts et ses caïds qui venaient lui chercher des noises lui déplaisaient fortement. Il était hors de ça. Rush, il avait passé sa jeunesse à trimer, parce que le frangin était tombé trop tôt dans la drogue. Il avait soutenu sa mère, quand elle n'en pouvait plus de voir son fils aîné se détruire. Il avait défendu son frère, quand son père menaçait de le jeter dehors s'il ne cessait pas ses activités illégales. Rush, c'était le type entre deux eaux, un peu paumés mais combattif, celui qui avait trimé dans un magasin d'antiquité puant la cire d'abeille pour aider la famille à ramener de l'argent, parce que le frangin dépensait tout dans la drogue, que sa mère avait des facultés motrices réduites depuis l'accident de voiture dans lequel elle avait perdu l'usage partiel d'une de ses jambes et parce que le travail du paternel ne suffisait pas. Mais il ne s'en plaignait pas, il était fier d'aider la famille, fier d'être celui qui aidait, même si ce n'était pas toujours facile. « Si tu l'vois, tu lui diras toi-même. Y a pas marqué pigeon sur mon front. » Assura-t-il nouvellement avec un air ironiquement contrit sur le visage. Le frangin et lui n'entretenait plus tellement de bonne relation depuis quelques temps et souvent, l'aîné ne dormait pas à la maison.
Δ non allez, sérieusement, tu caches quoi dans tes malles du moyen-âge, des kalachnikovs?
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Δ INSÉRER LA TROISIÈME QUESTION POSÉE ICI.
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