CALIFORNIA LOVE
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 ORGUEIL ET PRÉJUGÉS.

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Mellow

Mellow

ÂGE : 26 ANS
QUARTIER HABITÉ : VENICE BEACH, DOWNTOWN

BLAZE : RELLA
VAGUES RIDÉES : 854


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MessageSujet: ORGUEIL ET PRÉJUGÉS.   ORGUEIL ET PRÉJUGÉS. EmptyDim 11 Mar - 14:07


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
La marche des vertueux est semée d’obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin, surgir l’œuvre du malin. Béni soit-il l’homme de bonne volonté qui, au nom de la charité se fait le berger des faibles qu’il guide dans la vallée d’ombre de la mort et des larmes, car il est le gardien de son frère et la providence des enfants égarés. J’abattrai alors le bras d’une terrible colère, d’une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebis de Dieu. Et tu connaîtras pourquoi mon nom est l’éternel quand sur toi, s’abattra la vengeance du Tout-Puissant.

Citation :

(1) MESSAGE - SHORT EVANS
Pharaoh, j'viens t'apprendre quelque chose qui va te plaire. Tu sais, ton gars, le chilien qui te doit 5000 dolls de met'. Mon cousin m'a dit qu'il était sorti de rehab y'a quelques temps. Il vend des bagnoles sur East Compton, normalement il travaille toute la semaine. Tu verras, il est grand, métisse, des cheveux afro comme ça, fin un chilien de merde. Un conseil prend Big Wolf avec toi. Tiens moi au courant. Peace.
Tu reposes le téléphone sur la table de nuit. Ce putain de toxico de merde est sorti de cure, t'attendais ça encore plus que de voir Ben Laden mort, c'est un truc qui a pu te foutre hors de toi un bon nombre de fois et de savoir sa ganache d'Almuerzo en liberté te fait fumer du crâne. Tu réponds pas au message vocal, Short s'attend pas à ce que tu le fasses de toute façon. Tu t'extirpes du lit. T'enfiles tes fringues qui traînent sur le sol de la chambre. La'Teesha dort toujours, enroulée dans les draps blancs ; tu t'approches d'elle l'embrasses sur le front et lui chuchotes à l'oreille «je t'aime». T'envoies un message à Big Wolf disant que tu viens le chercher dans 5 minutes, t'attends pas une réponse que tu t'apprêtes à partir. Avant de quitter la chambre, tu mets un bonnet noir et attrapes dans un des tiroirs de la commode, ton glock que t'attaches à ta ceinture. C'est pas une visite de courtoisie que tu vas lui rendre à cette pédale de latino.
La Chevrolet Impala Lowrider 1964, s'arrête devant une maison complètement pourrie, les volets sont branlants, la façade est terne et criblée de trous par endroits. Des cris s'en échappent, une dispute. Tu baisses le volume de la radio où Eazy-E gueule un «Switchez» indémodable. Tu klaxonnes. Quelques secondes plus tard, Big Wolf sort de la baraque en gueulant en afrikaans. Ses 130 kilos font s’affaisser la voiture lorsqu'il y pénètre. «Putain elle commence à me faire chier la vieille. J'la supporte plus, j'sais pas ce qui me retiens d'la fumer. » «C'est ta mère et t'es bien content de l'avoir quand t'as besoin de tune.» «Oh putain Kush, ta gueule ! C'est quoi le programme ?» «J'ai retrouvé l'enfoiré de chillien qui me doit 5000 boules.»
Vous avez roulé pendant près de 25 minutes avant de trouver ce putain de garage. Tu gares ta voiture à une centaine de mètres pour éviter de vous faire repérer. Toi et Big Wolf sortez de la bagnole et commencez à marcher jusqu'à cette enseigne tapageuse et vulgaire où même le vieux clodo qui crèche à quelques pas de chez toi ne voudrait pas une bagnole. Vous marchez de votre démarche de vainqueur côte à côte ; t'as l'air frêle et fragile à côté de ce colosse de pierre, c'en est presque comique. Tu rentres dans la boutique en faisant signe à Big Wolf de rester dehors. A peine le pied posé à l'intérieur qu'une grognasse te demandes ce que tu désires. «Tío Juárez» tu lui aboies à la gueule. Elle semble déstabilisée, mais te demandes de la suivre. Tu sais que c'est bon et que tu vas enfin retrouver ce putain de type pour qu'il te rendre ton cash. C'est un blasphème que de te devoir du fric à toi, Kush Onassis. Sa voix de connasse raisonne dans l'air «Tio?» Un mec est de dos, une masse de cheveux crépus se retourne. Tu ne l'as jamais vu. Tu ne savais même pas à quoi il ressemblait avant ça. Tu pousses la vieille pute et t'approches à grandes enjambées de cet enfoiré. «C'est toi le foutu PD d'chilien qui me doit d'la tune?» Lui gueules-tu fronçant tes sourcils et retroussant les lèvres.


Dernière édition par Kush Onassis le Mar 13 Mar - 17:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ORGUEIL ET PRÉJUGÉS.   ORGUEIL ET PRÉJUGÉS. EmptyDim 11 Mar - 20:47

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Huit heures, les yeux s'ouvrent à moitié quand je pose mes affaires dans la salle du personnel. Simple veste, pas besoin d'amener plus. Kit de survie très basique : clopes et briquet, ça suffira bien. Pour le reste un sourire commercial m'obtiendra le salaire en fin de mois. Objectif : plus me tenir à l'ombre, me confier des responsabilités que vendre. J'sais que je suis loin d'être l'employer du mois, et que n'importe quel patron aurait préféré perdre son bras droit plutôt que de m'engager. Je ne sers à rien, je bug à la moindre question, balance des regards en biais à certains clients, et n'ai réussit qu'à refourguer qu'une mustang en un mois de boulot. Faudrait me foutre dans l'arrière salle, à servir les cafés, le seul truc que je pourrais réussir : faire beau. J'me colle comme une vieille odeur de clope à l'entreprise de mon père, pour éviter de crever la bouche ouverte dans mon appartement sur Downtown. Coup dans le dos qui manque de me faire basculer vers l'avant. Leonel, le vendeur dont le visage couvre le mur de la salle du personnel, « Empleado del mes. ». Rappel à l'ordre, t'as beau être le fils du patron, tu travailles, maintenant. Place au pilote automatique, je couche avec la flemme.

Pause clope et overdose de caféine. Pas de clients dans cette pièce, juste quelques employés qui viennent fumer leur clope ou bidouiller quelques bagnoles. Ça gueule en espagnol, ça se marre, et un non fumeur chopperait le cancer en foutant deux pieds dans la salle. Marlboro délogée de son paquet, coincée entre mes lèvres, j'l'embrase, aspire, recrache. Bordel, je revis enfin. La voix féminine d'Ilène résonne dans la salle principale, plutôt faible, elle qui gueule comme un mec à chaque fois qu'un truc lui traverse la gorge de travers. La mamà et sa tribu d'enfants, qui malgré leur taille, leurs quarante tatouages flippent dès que ce bout de femme se met à hurler au point de s'en déchirer les poumons... j'la trouve plutôt calme là. Je tourne les talons pour lui faire face, un sourire presque déjà formé, sourcil arqué histoire de lui demander ce qu'elle me veut. Pas seule, un grand mec, black, se trouve à côté d'elle, l'air d'un foutu chien ayant choppé la rage ; montre les crocs et grogne. Je pince les lèvres, passant une main dans mes cheveux en posant la marlboro fumante dans un cendrier. Ilène éjectée, le type s'avance vers moi, gueule. Mords le clebs. « C'est toi le foutu PD d'chilien qui me doit d'la tune? » Bonne question, franchement. Ce type, je le connais ni d'Eve ni d'Adam, et il vient me chercher la merde sur mon lieu de travail. Je laisse échapper un léger rire, jetant un coup d'œil à Ilène pour lui dire de regagner la boutique. J'dois d'argent à personne, j'ai assez de maille pour m'éviter ce genre de problèmes. La blague ; chercher un chilien dans un quartier latinos, on avait du lui filer une mauvaise adresse. Soupir échappé, je coince la clope oubliée entre mon index et mon majeur, tire une longue latte en m'appuyant doucement sur la table, fixant toujours ce type qui reste dans mon sillage. J'laisse passer le temps, sans forcément le regarder, jusqu'à relever la tête, désigner Carlos du menton, le mécano de la boite qui s'approche. « Hey Carlos, c'est moi le foutu PD chilien tu penses ? » Carlos garde la mine fermé, balance un regard à Kush en essuyant ses mains huilés sur un torchon. J'ai toujours dit que ce type tenait plus du pitbull que de l'homme. « Non Tio. » Léger haussement d'épaule, je croise de nouveau le regard de Kush, sourire moqueur planant sur mes lèvres. « Il a tout dit. » Volute de fumée crachée en sa direction. « Sauf si t'es venu t'acheter une bagnole, tu connais la sortie. » Bang, feu aux poudres. J'sais bien que le type va pas s'en aller aussi facilement. Quiproquo à la con, j'sens que la longue journée de merde est aujourd'hui pour ma gueule.
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Mellow

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MessageSujet: Re: ORGUEIL ET PRÉJUGÉS.   ORGUEIL ET PRÉJUGÉS. EmptyMar 13 Mar - 17:42


Pendant que tu le regardes en te donnant mine d'un pitbull atteint de la rage, le chilien, tout en s'essuyant les mains avec un torchon sale te dit. «Hey Carlos, c'est moi le foutu chilien tu penses?» un type appuyé à une table répond à la négative. «Sauf si t'es venu acheter une bagnole, tu connais la sortie.» Tu te mords la lèvre inférieure et commences à balancer ta tête de gauche à droite. «Te fous pas de ma gueule.... » Tu te retournes vers les collègues de ce rebut de la société et d'un coup de tête tu désignes la porte. Ils s'executent tous et le dénommé Carlos quitte la pièce en braillant espagnol avec colère. Tu te doutes que c'est pas forcément glorieux et mélioratif pour toi, mais à cet instant précis, t'as d'autres chats à fouetter. La porte claque et tu t'approches doucement du type. «Écoute, que t'assumes pas ton statut de putain de drogué auprès des collègues, c'est pas mon problème, maintenant mon gars, tu me donnes mes 5000 dolls où c'est pas de photos que sera tapissé le mur de l'employé du mois, mais de ta cervelle.» T'as l'air relativement calme, mais c'est Bagdad dans ton corps, t'as les mains qui brûlent et le cœur palpitant. Le type te regardes avec un putain d'air condescendant malgré son public dispersé. Foutu latino. T'aspires bruyamment. Si tu t'écoutais, tu l'allumerais direct, mais t'as une foutue voix au fond de toi qui te dit de pas le buter. «Parking du Ralphs, ce soir à minuit. Si t'es pas là, j'te retrouve et j'appelle deux niggas qui seront ravis de s'occuper de ton cul de tafiole et t'en chieras jusqu'à ton dernier souffle. Tu préviens les poulets c'est la même chose. J'suis clair ?» T'attends pas qu'il te réponde, car pour toi ça tourne dans ton sens. C'est toi le caïd qui impose ses diktats.Tu plisses les lèvres et donnes un coup de menton dans l'air, avant de quitter toi aussi la pièce.
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