CALIFORNIA LOVE
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 get mad now.

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AuteurMessage
Walli M'bow

Walli M'bow

ÂGE : vingt-quatre ans.
QUARTIER HABITÉ : east compton.

CRÉDITS : paradise poltergeist.
AVATAR : jay.
BLAZE : soft parade.
VAGUES RIDÉES : 14


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MessageSujet: get mad now.   get mad now. EmptyLun 2 Avr - 20:37

Ça fait des années que je répète ça. L'enfoiré qui l'entend, il meurt aussitôt. J'avais jamais cherché à comprendre, je trouvais seulement que ça en jetait de dire ça avant de flinguer un mec. Et puis ce matin, j'ai vu quelque chose qui m'a fait réfléchir. D'un seul coup, je me dis, ça pourrait bien vouloir dire que tu es l'œuvre du malin, et que l'homme vertueux c'est moi, et que mon joli 9 mm ce serait mon protecteur, mon berger dans la vallée de l'angoisse et des larmes. Ou encore mieux, c'est moi le berger et toi l'homme vertueux, et c'est le monde qui est l'œuvre de Lucifer. Qu'est-ce que tu dis de ça ? Mais rien de tout ça n'est juste. Ce qui est vrai, c'est que tu es le faible et que je suis la tyrannie des méchants. Et moi j'essaie, Ringo, au prix d'un effort harassant, de protéger les faibles.


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Le canapé tangue légèrement, Walli se redresse, respire le brouillard, l’appartement est enfumé : ganja, encens, fenêtres fermées. Le joint s’éteint entre ses doigts, Walli n’est ni endormi, ni réveillé ; il sommeille ailleurs. Paupières plissés, il observe la pièce d’un œil perplexe, le tour est si rapidement fait. Quel coin de merde. Pourtant, Walli il l'aime bien son studio miteux. Symbole d'indépendance, de nouvelle vie. On est loin du rêve américain, de toute façon, Walli emmerde le rêve américain. On approche surtout de sa vision à lui d'une existence normale, banale et saine, celle qui lui fallait. Mais la lumière se teinte toujours d'un triste noir, mais la vie n'est pas si simple, et il désespère en levant sa carcasse, désespère en se traînant vers la fenêtre pour observer Compton s'agiter. Les gens fourmillent, Walli fixe la scène avec un léger sourire, un sourire fade, creux, un sourire qui n'exprime rien. Il reste neutre devant un tel univers. Sa curiosité guide son regard, le pose sur une jeune-femme, son sourire se tire sur le côté tandis qu'il pose ses coudes sur le rebord, rallume son spliff – il aime s'imaginer un tas d'histoires en apercevant une nana, que ce soit dans la rue, seule dans un bar, au travail, il aime essayer d’entrevoir l'âme juste en croisant un regard féminin. Celle-là lui rappelle étrangement Vay, une blanche qui ose exploser les barrières culturelles à grand coup de bazooka, qui ose errer là où elle ne devrait pas être. Son cœur se réchauffe doucement, il en a rien à branler de la pauvre fille égarée un peu plus bas, il pense à Dally(1). Elle le fait marrer, avec sa grande gueule et ses cheveux clairs. D'ailleurs, Walli se balade à Venice que pour elle, les préjugés s'envolent avec Vayne, à flâner sur le sable et chanter avec le Soleil. Walli se dit qu'il devrait y faire à un tour, pour le simple bonheur de rire et d'oublier le temps d'un court instant la misère. Mais pas aujourd'hui, le Soleil ne sourit pas suffisamment, le ciel ne fredonne aucune mélodie. Il passe une main sur ses tresse, sourcils froncés, soupire en crachant un épais smog blanchâtre, c'est un jour à se cloitrer entre quatre murs. Jamais cette idée ne lui serait venu à l'esprit en Jamaïque, on n'enferme pas un homme là-bas, les gens vivent dehors, dans la campagne ou la ville, la nature attire les rastas à l'extérieur. Mais ici. Walli n'a même pas envie d'aller à la rencontre de ce Monde – il l'indiffère. Toutefois, il enfile un tee-shirt, serre sa nuque d'une main, et s'efforce à fermer sa porte derrière lui. Il part s'isoler entre quatre autres murs.

Elle est là. Comme le premier jour de leur rencontre. Ses cheveux noirs glissent le long de son dos, les jambes croisées sur le haut tabouret, accoudée au bar, débardeur et jean, Naira est une beauté à part. Ce genre de femme que vous ne croisez qu'une fois dans votre satanée vie, ce genre de femme aussi bien terrifiante qu'attirante. Un parfum d'interdit s'extirpe de ses grands yeux, le danger se dessine dans ses courbes. Son ombre dévore les autres, lorsque Naira est quelque part, il n'y a plus que Naira. Le reste s’éclipse pour lui faire honneur. Walli balance son joint sur la route avant d'entrer, hausse un sourcil en scrutant les alentours, tout en se dirigeant vers le comptoir. Son cul se pose, il jette : un verre d'eau, s'il vous plaît. Le Barman salue Walli d'un hochement de tête, il commence à le connaître, à force de le voir zoner là, à force de l'entendre commander systématiquement la même chose. Walli ne lui rapporte strictement rien, et pourtant, il le sert dans un sourire. Allez savoir pourquoi, peut-être qu'il trouve ça drôle qu'un mec puisse se déplacer uniquement pour de l'eau, alors qu'il pourrait très bien la boire chez lui. Allez savoir. Walli s'en fout, il n'est pas ici pour discuter avec le propriétaire des lieux, ne capte même pas le ricanement du type. Toute son attention est sur Naira, bien qu'il ne lui accorde aucune œillade. Walli porte le verre à ses lèvres, pause – sourire : d'où venez-vous ?

(1) Se balancer d'un côté à un autre. Utilisé en tant que surnom ici.
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Naira Almeida

Naira Almeida

. :
Just confusion, born out of frustration.

ÂGE : vingt-sept ans.
QUARTIER HABITÉ : dogtown, east venice.

CRÉDITS : sign- tumblr.
AVATAR : zoe saldana.
BLAZE : mathilde.
VAGUES RIDÉES : 63


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MessageSujet: Re: get mad now.   get mad now. EmptyMar 3 Avr - 13:12


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Je ferme mon shop, sors une clope de ma poche avant de la caler entre mes lèvres pour finir par l’allumer doucement. J’inspire une bouffée, puis une autre, avant d’expirer. Ma main libre se cale dans la poche où se trouvent un joint et mes clés. Je marche dans la rue, me dirigeant directement vers Compton, plus précisément à l’Est. Ça fait quelques jours maintenant que je me suis pas rendue au bar et c’est pas normal. Je sais même plus exactement en quel honneur j’y suis allée pour la première fois, je crois bien que je matais les environs. Je suis du genre à trainer partout, même dans les endroits supposés être plus chauds que les autres, dans le sens où des gangs y rodent. Après tout, j’en ai absolument rien à battre de ‘courir le risque’ d’aller dans les endroits ‘infréquentables’. Je viens d’un endroit de Guayaquil où les gens ne sont pas franchement accueillants et où le moindre petit curieux posant un peu trop de questions se mangeait une balle entre les deux yeux. Plutôt simple, rapide et définitif. Manière surement un peu brutale de traiter les gens, mais j’ai aucun regret sur cette façon de faire. La curiosité est un vilain défaut. Alors la menace éventuelle que je puisse peut-être me prendre une balle quelque part en trainant dans ce coin de Los Angeles, j’m’en branle complètement. Et je crois être suffisamment douée pour réussir à me défendre toute seule, en tout cas, j’aimerais bien voir quelqu’un venir me provoquer, juste pour avoir l’occasion de foutre une raclée à quelqu’un et qu’en plus de ça : l’acte soit justifié. C’était ma façon de me vider les nerfs à Guayaquil, ici, le seul moyen pour évacuer les trucs qui me passent par la tête, c’est en faisant des tatouages. Alors certes, j’aime ça, mais ça remplace pas la manière plus radicale que j’utilisais là-bas. Tuer des gens, c’est mal apparemment, mais c’est pas ce qu’on apprend d’où je viens. Dès le départ, on sait qu’on vient d’un endroit pas forcément favorisés. Ouais, y a des riches, des touristes et tout le bordel, mais eux, ils n’en ont rien à foutre de nos gueules, ils ne voient que le bon côté de la vie. Nous, dès la naissance, on nous montre la vérité : ce que c’est la vraie vie. Mon père m’a élevé comme si j’étais un mec, parce que ça craint d’avoir qu’une fille comme enfant. Bah ouais, un mec c’est mieux, tu peux lui apprendre à se battre, à frapper les gens, tout ça. Mon père en a eu rien à foutre dès le départ, a préféré m’apprendre comment survivre plutôt que laisser ma mère m’apprendre à faire la bouffe pour un mec. Et je préfère avoir reçu cette éducation plutôt qu’une autre. C’est vrai que c’est bizarre que j’ai été la seule enfant chez moi, mais j’ai jamais posé de questions. On ne pose pas de questions aux parents. Alors j’ai appris à me battre, à savoir où frapper pour qu’une douleur vive se fasse rapidement ressentir, à utiliser des armes blanches, bref, j’ai appris à vivre tout simplement. Et si certains gonzesses préféraient s’habiller en minijupe histoire de se dégoter dans le futur un mec faisant partie d’un gang histoire d’avoir ‘la belle vie’ – plus de sécurité et autres conneries dans le genre – je préférais encore aller provoquer des bastons contre certains. J’étais une emmerdeuse foutrement têtue et c’est toujours le cas, alors non, je ne compte pas me priver de trainer dans des endroits malfamés pour les gens ‘biens’. Tant de guillemets, parce que je trouve que ces cases ont été faites par des gens plus cons les uns que les autres. J'écrase ma cigarette sous mon pied, en expirant la dernière bouffée.

J’ouvre la porte du bar, me posant directement sur un tabouret de façon à pouvoir m’accouder au comptoir. Le serveur me reconnait, en même temps, depuis que je suis arrivée à Los Angeles, je pointe ma tronche ici pratiquement trois fois par semaine, quand ce n’est pas plus. « tequila, por favor. » Que je lui dis en répondant à son sourire, attendant mon verre en passant mes mains sur mon visage. Je craque mes doigts, un par un, avant de voir mon verre sous mon nez. Je le porte à mes lèvres, avalant le tout en une gorgée. Je grimace pendant une courte seconde avant de reposer le verre sur le comptoir, lui faisant signe de m’en mettre une autre. Je souris quand je sens que quelqu’un se pose à côté de moi, quelqu’un qui sent le joint à plein nez. Mon sourire s’élargit, il demande un verre d’eau, comme d’habitude. Et j’ai ma Tequila en même temps qu’il a son eau. Mon doigt forme un cercle sur la partie supérieure du shooter et je le fixe faire des tours tout en attendant. « d'où venez-vous ? » qu’il me demande sur un ton naturel, en buvant une gorgée de son verre. Je sais qu’il ne me regarde pas et j’en fais autant, observant mon doigt sur ce shooter en penchant légèrement la tête sur le côté. Si seulement j’arrivais à comprendre qui il est simplement en croisant son regard, ça m’aiderait. Si j’arrive à cerner la plupart des gens au premier regard, avec lui ça ne fonctionne pas. Alors on joue à se poser des questions, à donner une réponse vague qui est censée mener sur une piste, une piste qui ne mène pas forcement à quelque chose. « un endroit où le 'vous' n’existe pas. » Que je lance, un air joueur sur les lèvres. Non, on se tutoie tous, même quand on ne peut pas s’encadrer, même quand on vient juste de rencontrer la personne et ce n’est pas si mal. « et toi ? » Que je lui demande en tournant enfin la tête vers lui, buvant ma Tequila cul sec, comme la première. Faisant signe que j’en veux une autre.
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