tu aimes son regard émeraude, celui qui te brule la rétine lorsqu'il t'observe au loin en se mordant les lèvres, ses épais cheveux de latinos qu'il aime remuer entre ses doigts d'artiste, cet accent sucré qui te fait mouiller lorsqu'il te chuchote à l'oreille? aldo c'est ça, cet étalon hispanique qui fait augmenter le rythme cardiaque de la petite midinette de moins de 20 ans en un seul claquement de doigt, elles frôlent l'infarctus de temps à autres. c'est celui qui collectionne les filles pour le plaisir, sans même se prendre la tête sur le "combien j'ai niqué ce mois-ci" parce que pour lui la "baise" c'est avant tout un moyen de retourner à l'état sauvage momentanément. mais aldo, ce n'est pas simplement qu'un visage, un corps et un accent; aldo c'est avant tout un artiste, une bête d'artiste même. vous le verrez souvent trainer dans venice beach, une bombe à la main, graphant toute surface qui peut lui tomber sous la main, faisant des oeuvres hors du commun, des exploits de la société urbaine, des choses qu'on ne trouve nulle part ailleurs, du jamais vu. son talent est reconnu, depuis quelques temps, on entend murmurer dans les rues qu'un certain "aldassis" recouvrerait les murs délabrés des dépôts, des baraques abandonnées pour en faire des master piece. mais la notoriété n'est pas quelque chose qui le touche, il fuit même cette petite célébrité qui fait de lui aujourd'hui un "it-boy" de la street culture et quand un journaliste un peu trop curieux s'approche de lui l'air de rien pour obtenir des informations sur ses activités, aldo disparaît dans un nuage de peinture, sa bombe aérosol en main et sa snap sur le crâne.