Δ sale rebut de rizière on a pas besoin de toi ici, retourne bouffer des nems dans ton pays.
Elle s'arrête. Instinctivement ses deux molosses commencent à grogner contre le type qui vient de balancer cette phrase à la con. Hoa pourrait tchiper comme un de ces autistes renois, mais la tentation de lâcher un de ces chiens sur ce faux caïd est plus forte. La bridée rencontre régulièrement des difficultés à refouler ses envies. Mais elle se dit que la balle du flingue qu'il coince dans la ceinture de son jean bon marché est probablement plus rapide et plus fatale que l'attaque d'un clebs enragé. Putain ! « T'as parlé ?! » qu'elle lâche en prenant son habituel air hautain. Il ricane. Elle le toise. Il répète sa phrase en insistant sur les mots qui fâchent. Tous les mots fâchent dans cette foutue phrase. Il sourit, ça l'amuse de voir une nana lui résister un peu. Hoa reste fermée, son regard est mitrailleur. Elle l'insulte silencieusement de tous les noms. « Et on a plus besoin de toi ici depuis que l'esclavage a été abolit, retourne donc crever la dalle dans ton bled. » finit-elle par dire d'un ton froid. Il ne sourit plus, il se fait un peu plus menaçant. Hoa craint un peu que la même scène se reproduise, que le crâne d'un autre mangeur de nem se retrouve troué par une balle. La première fois c'était celle de son petit ami de l'époque, dans son appartement à elle. Un règlement de compte à la con : le noir était venu jusque chez elle pour flinguer son amant. L'enfoiré. Wang avait eu de la chance de ne pas être violée par ce putain de barbare, mais se retrouver avec un mélange de sang et de cervelle sur le visage, ca change une vie. Un avis sur une certaine race aussi. A la base, elle ne leur reprochait rien à ces gens dont les ancêtres avaient aussi subit le courroux d'une race trop pâle. Depuis elle haïssait ce conflit qui régnait sur les rues de la ville, les rues moins sécurisées qu'Hoa avait du rejoindre. Manque de fric. C'était le business de son défunt petit-ami qui la faisait vivre comme une princesse. Maintenant elle doit masser des gros porcs. Elle manipule souvent des queues de gros renois dégueulasses en échange de beaucoup d'argent. Pour beaucoup d'argent seulement, sinon rien. C'est pour cette raison qu'elle les hait tous ces mecs à la peau sombre. Animés par le simple désir de s'imposer en faisant régner la terreur au sein de communautés/quartiers qui n'avaient strictement rien demandé. Les afro-américains, descendants des nord-américains qui avaient foutu un énorme bordel au pays de mes parents et de mes grands-parents. Bande de salopards qui iraient pourrir en enfer. Wang rêvait de crever l'un d'entre eux un jour. En attendant elle leur achetait parfois un sachet de weed... Ou de coke. « Puis ton père est vachement content d'avoir des bouffeuses de nems dans sa ville... Si tu vois c'que je veux dire. » Ajoute la bridée des yeux d'une voix aguicheuse, tout en imitant les gestes d'une fellation. « Je pourrais m'occuper du fils aussi. » Le con perd déjà ses moyens devant une allumeuse trop provocatrice.

Δ mmhhh... mademoiselle, si je rajoute 1000 dollars au prix du massage, vous pouvez... ajouter votre .... touche personnelle?
Ses mains couvertes d'huile passent sur torse de l'homme allongé sur le dos. Il lâche parfois des soupirs de bien-être. Il la complimente aussi. Puis il pose innocemment sa question entre deux gémissement. Red sourit. Elle se déplace, sa main descend le long du ventre musclé, ses doigts effleure la serviette qui regroupe les parties intimes de l'homme qui se redresse sur ses coudes en la voyant s'éloigner. La masseuse se penche en avant pour attraper une serviette. Derrière, le client admire les jambes tendues, les jarretelles, il doit s'imaginer qu'elle n'a pas de culotte. C'est le cas. Elle a un beau cul. L'homme luisant se rallonge sur la table en voyant sa masseuse revenir près de lui. Red déboutonne un peu sa blouse microscopique puis jette la serviette par terre dévoilant un début de trique. Sans sourire, Hoa répond : « Évidemment Monsieur. » Au plus grand plaisir du type, sa main droite commence son travail. L'autre main est posée sur son torse, interdisant implicitement au client de faire un geste trop brusque comme lui prendre la tête pour lui faire avaler de force son membre... Ou une autre connerie du genre. Le type déglutit difficilement et, instinctivement, il ferme les yeux. Il n'avait jamais fait ça auparavant, ça s'entendait dans la tournure de sa question. Red s'amuse à passer ses doigts sur les parties plus sensibles, à accentuer ses caresses. Elle fait parfois la chienne à quitter le barreau de chair pour revenir sur le ventre de l'homme, ses bras. Sauf que la masseuse s'apprête à lui faire un extra (pour fidéliser le client). Un petit cadeau de bienvenue. Red monte sur la table de massage qui a subit bien des chocs et se place à califourchon sur les jambes de l'homme. Elle le sent crispé. Elle se charge de le détendre. Cheveux sur le côté, ses lèvres passe sur le sommet de la queue. Elle la rend rapidement humide, plus grosse. Sa langue passe, repasse. La pute est habituée, elle ne ressent plus aucune gêne, elle fait ça automatiquement. Hoa connait les zones érogènes, les petits trucs qui font cracher les mecs plus vite. Des trucs d'asiatiques. Le client s'agrippe à la table, grogne un peu. Les mains féminines remontent un peu plus haut pour lui caresser le ventre, le détendre, alors que sa bouche va et vient toujours un peu plus vite sur sa fierté. Il essaye de rendre le geste plus indécent, plus violent en assénant des coups de reins pour pénétrer plus profondément sa gorge. Red calme le jeu en appuyant sur ses hanches, mais va plus vite pour satisfaire le client. Il finit par cracher contre ses lèvres alors Hoa se redresse, essuie le coin de ses lèvres et redescend. « Monsieur est-il satisfait par ma petite touche personnelle ? » qu'elle demande innocemment en passant la serviette sur le corps de son client pour retirer les résidu huileux ou de sang blanc. Le type colle sa main sur sa cuisse et la remonte doucement vers l'intérieur. « Non monsieur, il faudra prendre un autre rendez-vous... Et mettre un peu plus d'argent. » Il joue le jeu et lui file tout son pognon. Compter les billets verts, son moment préféré.

Δ j'ai besoin de 600 dolls, pose pas de question et donne les moi.
« 600 ?! Putain, t'es chiante. Tu fais quoi de ton pognon, de l'argent que je t'avance régulièrement ? J'en ai marre de sucer des types pour partager ce que je gagne. » Elle tire nerveusement sur sa clope. Elle ne peut pas lui refuser ça. Cette gamine est dans la merde, un peu plus qu'elle. La gamine trime et foire tout ce qu'elle entreprend depuis quelques mois. C'est aussi une asiatique, mais elle bosse en tant que serveuse. Elle a plus de père, plus de mère, elle vit dans un appartement minable. Hoa ne sait plus comment, mais elle a fini par se rapprocher de cette gamine, lui filer du pognon, l'écouter parler avec sa voix d'adolescente agaçante. La gamine est mignonne et Hoa espère qu'elle ne sombrera jamais dans la prostitution, ca serait terrible pour elle, pour son mental. Alors elle lui file toujours l'argent dont elle à besoin, même si ça la fout dans la galère, même si elle râle. « Bon ramène-moi de la bouffe de ton restau' la fois prochaine. J'en ai marre de celle du super marché. » Fini par balancer Hoa tout en crachant un nuage de fumée. La gamine en attrape une, la porte à ses lèvres et l'allume. Elle n'a pas l'habitude et heureusement, cette connerie c'est de l'argent jeté par les fenêtres. « J'espère au moins que tu auras ce foutu diplôme poupée. Tu me dois un sacré paquet de pognon. » La gamine pourrait lui mentir et profiter de cet argent pour se payer des doses de dopes. Mais elle sait que son emploi n'est pas à temps plein, elle sait aussi que c'est pour avoir le temps de réviser. La gamine est très intelligente aussi, elle est différente de toutes les nanas du quartier. Elle parle bien, elle lit bien, s'habille simplement. Hoa espère également qu'elle ira loin et que la vie ne la pourrira pas jusqu'à la fin. « Si tu as besoin de quoi que ce soit, appelle-moi beauté. Et si tu veux passer, c'est seulement avec une bouteille ou de quoi grailler. » La gamine rigole avant de se lever. Elle ramasse les billets verts qu'Hoa a posé devant elle et les cache dans son soutien-gorge. Elles s'embrassent puis retournent respectivement à leur train-train quotidien. Elles se font du bien dans leurs galères.