Sujet: ADELIA ❀ L’amour c’est comme la grippe, ça s’attrape dans la rue et ça se soigne au lit ! Mar 14 Aoû - 20:21
Adelia Natalia Cortès
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi.
- Je m'appelle Adelina Natalia Cortès mais ne vous fatiguez pas, tout le monde m'appelle Lynn ou simplement Adelia. Je suis née à il a vingt-deux ans de cela à Lisbonne au Portugal. Je suis donc d'origine portugaise, de mon père uniquement. Je n'ai jamais connu ma mère et à ce que j'ai entendu dire, c'était une trainée. Rien à faire après tout, elle m'a abandonné dans les bras d'un père alcoolique au tempérament on ne peut plus particulier. Bref, j'ai passé la plus grande partie de mon enfance à Lisbonne puis, j'ai visité Porto et aujourd'hui et ce depuis quelques semaines seulement, je vis en Californie, dans l'east Venice plus particulièrement, à escobar pound. Apparemment, il n'est pas bon d'y vivre mais après tout, on fait avec les moyens du bord et puis, ça ne peut pas être pire que ce que j'ai déjà connu.
كاليفورنيا البلطجية
Je suis née dans la rue. Ouais vous allez dire, une petite blanche aux yeux clairs comme moi, je ne m’en serais jamais sortie pas vrai ? J’entends déjà les bruits qui courent et pourtant, je suis bien là, je réponds présente pour vous raconter mon histoire. Le truc c'est que j'ai grandi dans une citée à Lisbonne, le genre de coin que l’on ne visite pas, celui que l’on évite à tout prix. C’est mon père qui m’a hébergé, -je dis héberger parce que dire élever serait faux- dans son petit appart’ minable où il invitait ses amis bien peu fréquentables et passait ses journées à picoler et ce, jusqu’au jour où il se retrouva en prison pour trafic d’armes et je ne sais quoi d’autre. La seule famille que je possède, la seule personne sur qui je pensais pouvoir compter. Au final, je me suis débrouillée toute seule et je peux vous affirmer que l’on est jamais mieux servi que par soi-même. J’ai appris à vivre dans mon quartier, j’ai appris à supprimer cette petite fille au sourire angélique, au caractère doux, si inoffensive et fragile pour laisser place à cette garce manipulatrice, maligne, charmeuse, rusée, stratège et tous autres adjectifs péjoratifs dans le genre. C’est combien ? Perdue dans mes pensées, je marchais dans les rues de Lisbonne d’un air fier, à la recherche d’un emploi quand un homme klaxonna avant de baisser la vitre de sa bagnole, volée à tous les coups ! C’est à ce moment que j’eus un déclic. Comment trouver un job dans un lieu aussi minable où l’on ne porte aucun respect aux femmes ? Je ne voulais pas devenir comme ma mère et me faire payer pour coucher avec des inconnus au risque d’attraper je ne sais quelle malade, au risque de me retrouver en cloque avec un gosse dans les bras neuf mois plus tard. Non, je voulais faire autrement, agir différemment, prouver que même une femme pouvait faire de l’art sans pour autant vendre son corps. Je me penchais donc en sa direction en me mordant la lèvre inférieure avant de répondre en chuchotant, le sourire aux lèvres : Bien au dessus de tes moyens chéri ! Et c’est ainsi que je repris ma route alors qu’il me suivait avec son taudis. J’aurais pu être mannequin, danseuse, actrice, chanteuse ou je ne sais quoi d’autre avec ce corps de rêves et ses yeux envoutants mais, j’ai préféré user de mon charme d’une autre façon, ce qui ne plaisait décidément pas à tout le monde… Aller, fais pas ta pute ! Cette phrase me fit beaucoup rire d’ailleurs, je ne pus m’empêcher d’esquiver un sourire. Je ne comprendrai sans doute jamais les hommes, leur façon de se comporter ou même leur façon de s’exprimer. Justement, j’allais pas la faire ! Ajoutais-je en levant les yeux au ciel avant de tourner dans une petite ruelle où il lui était impossible de me suivre. Vivre cette vie, c’est risqué sa vie un peu plus chaque jour mais, c’est un choix, une décision que j’ai prise moi-même et je ne suis pas du genre à m’apitoyer sur mon sort par la suite !
Vous allez surement me demander très bientôt pourquoi je déteste à ce point mon père tout en sachant que c’est la seule personne qui a toujours répondu présente pour moi, surveillé sur moi, le seul à m’avoir toujours protégé de tout ? Eh bien, je vais vous expliquer la situation. En réalité, mon père n’a jamais voulu de moi et, il me l’a clairement dit et fait comprendre à plusieurs reprises, en particulier quand il était défoncé. Il ne s’est jamais réellement préoccupé d’autre chose que de sa petite personne et ce depuis qu’il a vu le jour sur cette putain de planète. S’il faisait en sorte que ses amis ne me sautent pas dessus, s’il a tout fait pour que personne ne me fasse du mal ou ne m’attire du côté obscur, c’était simplement dans son intérêt, pour montrer sa toute puissance et ne pas faire descendre sa côte de popularité. A force de subir son quotidien, ses sauts d’humeur, sa violence, ses dérapages, j’ai craqué ! Casses- toi de ma baraque ! Avais-je crié d’un ton sec en rassemblant toutes les affaires qu’il avait laissé trainer dans ce qui nous servait de salon. Il était arrivé par derrière, m’avait attrapé le poignet, en tordant à moitié ce dernier de sorte à ce que je ne puisse garder un grognement pour longtemps en travers de la gorge. Il m’avait obligé à le regarder droit dans les yeux alors que chacun de ses mots était accompagné d’une bouffée d’air empestant l’alcool et le tabac. Pardon t’as bien dit TA baraque ? Cette façon qu’il avait de me répondre et d’insister sur le ta me dégoutait au plus haut point et me faisait sortir de mes gonds. Je me souviens m’être débattue comme une malade pour qu’il me lâche et, une fois réussie, je m’étais reculée de plusieurs mètres. A cet instant, je n’avais enfin que d’une seule et unique chose, lui sortir ce que depuis des années je gardais pour moi. Après tout, je n’avais pas ma langue dans ma poche, pourquoi m’en priver ? Ouais parce que ces dernières années, c’est qui qui à payer le loyer ? C’est qui qui a tout fait pour que tu sortes de tôle ? Et je parle même pas de tout ce que j’ai dû endurer pour te supporter toi et tes putains de… Mais je ne pus en dire plus, stupéfaite. Il avait contourné la table et sorti de l’un des tiroirs de celle-ci un Beretta 92. J’aurais pu avoir la trouille mais, bien au contraire, je ne me défilais pas, j’avais toujours des choses à dire. Après un court moment de silence, je posais la question fatale, celle que j’aurais mieux fait de garder pour moi. T’es sérieux là ? Tu te rends compte que t’es en train de pointer ton flingue sur ta fille ? J’étouffais un rire qui se stoppa net quand l’une des balle vint à traverser mon épaule. Alors qu’un cri de douleur résonna dans toute la ruelle, monsieur rassemblait à son tour mes affaires d’un air naturel. Penses même pas à remettre les pieds ici ! M’avait-il menacé après m’avoir laisser mon sac. Fronçant les sourcils, j’avais tourné les talons tout en appuyant sur mon épaule. Ma respiration était courte, mon regard vide, mes pensées bien ailleurs et je ne rêvais que d’une chose, partir. Marcher encore et encore jusqu’à en crever qu’il le fallait. Ne jamais m’arrêter.
Je vais le buter ! C’est la première phrase qu’avait daigné m’adresser l’un de mes amis, Adriel après avoir explosé son cendrier en verre contre le mur de l’autre côté de la pièce. Ce bruit sourd me rappela le coup de feu tiré par mon père et je ne pus m’empêcher de sursauter. Il le remarqua et rapidement vint s’asseoir à côté de moi pour examiner mon épaule. Ce mec, je l’avais rencontré en soirée comme la plupart de mes amis d’ailleurs. J’avais gardé mes allures petite fille modèle mais, ce n’était qu’un masque pour attirer clients et hommes je dois le reconnaitre. J’étais loin d’être une petite fille sage. J’avais commencé à marchander à dix ans, avais perdu ma virginité à douze, pris de l’ecstasy pour la première fois à treize et dealais depuis mes seize ans. J’étais loin d’être un modèle pour les gosses ! Il en vaut pas la peine et tu le sais très bien… Aïe putain va-y doucement… Retirant quelques secondes mon bras, j’essayais de le bouger un peu pour estomper la douleur bien qu’il le prit sur son emprise peu de temps après. Je le regardais faire avec admiration. Désolé mais c’est qu’elle est bien enfoncée ! Tu devrais peut-être aller à l’hosto, je suis pas médecin. Si justement, c’était mon médecin. J’avais eu beaucoup de problèmes avec mon père. Quand il buvait, il lui arrivait d’être violent et c’est toujours vers Adriel que je me tournais dans des moments comme celui-ci. C’était la personne en qui j’avais le plus confiance, celui avec qui j’avais fait les pires conneries, celui avec qui je partageais tout. Arrêtes voir, tu fais ça depuis plusieurs années et puis les frais hospitaliers sont beaucoup trop chers pour moi. D’ailleurs, j’ai ta commande… C’était une façon de lui dire j’ai besoin de fric. Je sortis de ma poche un petit cachet de pilules que je laissais glisser devant lui. Il l’observa quelques secondes en souriant avant de plonger son regard dans le mien : Je peux te payer plus tard, j’ai pas de cash sur moi et à ce que je sache, y a que ça que tu acceptes. Il s’approcha dangereusement de moi ou plutôt de mes lèvres mais très vite, je détournais le regard. Je n’avais vraiment pas besoin de cela aujourd’hui, j’avais vécu beaucoup trop de choses. Bien entendu, il y avait toujours eu ce petit jeu entre lui et moi mais, il fallait que je lui parle sérieusement et pas que les choses terminent au lit. Je soupirais avant je lui avouais la vérité : Prends ça comme un cadeau d’adieux, je me casse Adri. Nous parlions pendant quelques minutes, quelques minutes qui me parurent pourtant si longues… Il me supplia de rester mais, c’était beaucoup trop dur pour moi, il fallait que je change d’air, que je m’éloigne de mon père. C’est d’ailleurs comme ça que je me retrouvais à Porto, chez l’un de mes cousins puis, en Californie. Cela fait quelques semaines que je me suis installée à Venice. J’aime beaucoup cet endroit, cela change de Lisbonne. Les gens que j’ai rencontré on l’air plutôt cool, je pense me faire pas mal de fric en continuant à dealer et puis apparemment, les fêtes y sont mémorables. Il ne reste plus qu’à voir tout ça !
Alors en réalité, je m'appelle Charlyne mais, je suis plus connue sous le nom de HerSunshine. J'ai dix-sept ans et suis une fana des rpg. Plus particulièrement sur la Californie, Los Angeles itout, je rêve d'y aller quoi ! Bon sinon qu'est-ce que je pourrais dire sur moi.. J'habite en France. Ensuite sur le fo... J'adore ! J'adore le contexte, j'adore le design ! Je l'ai connu grâce à Bazzart et je vais essayer de passer un max de temps ici, surement un peu tous les jours voire deux jours. Voilouu !
Dernière édition par Adelia N. Cortès le Mar 14 Aoû - 22:28, édité 2 fois
Juanito "Tinta" Alvarez
. : IT'S REALLY WACK. ÂGE : vingt-neuf ans QUARTIER HABITÉ : escobar pound - east venice
CRÉDITS : me & tumblr AVATAR : yo momma. BLAZE : da*svitania VAGUES RIDÉES : 269
Sujet: Re: ADELIA ❀ L’amour c’est comme la grippe, ça s’attrape dans la rue et ça se soigne au lit ! Mar 14 Aoû - 20:31
notre première fiche postée
BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE sur calilove bellissima, et bon courage pour la rédaction de ta fiche (magnifique avatar, d'ailleurs).
et si tu as besoin d'aide, n'hésites surtout pas à me mp.
Dernière édition par Juanito "Tinta" Alvarez le Mar 14 Aoû - 20:47, édité 3 fois
Ari Rhodes
ÂGE : (PRESQUE) VINGT ANS. QUARTIER HABITÉ : VENICE BEACH.
Sujet: Re: ADELIA ❀ L’amour c’est comme la grippe, ça s’attrape dans la rue et ça se soigne au lit ! Mar 14 Aoû - 20:32
mama miiiia. la belle anna et ses putains d'yeux. quel choix ! bref, tout ça pour dire que j'aime bien ta bouille, petite ade. j'ai hâte de découvrir ce que tu vas nous en faire, d'ailleurs. ma curiosité a une grande appétit. et je te souhaite la bienvenue. surtout que... notre première nouvelle inscrite quoi. je vais te chérir, toi.
Adelia N. Cortès
. :
JE SUIS ÉGOÏSTE, IMPATIENTE ET PEU SÛRE DE MOI.
ÂGE : Vingt-deux ans QUARTIER HABITÉ : Escobar pound
Sujet: Re: ADELIA ❀ L’amour c’est comme la grippe, ça s’attrape dans la rue et ça se soigne au lit ! Mar 14 Aoû - 20:37
Juanito : Merci pour tout et, je te retourne le compliment pour l'avatar
Ari : T'as intérêt à me chérir sinon je fais demi-tour En tous cas merci et j'espère que je vais faire quelque chose de bien parce que le contexte & puis, Anna m'inspirait, depuis le temps que je cherchais un endroit pour la jouer
Ari Rhodes
ÂGE : (PRESQUE) VINGT ANS. QUARTIER HABITÉ : VENICE BEACH.
Sujet: Re: ADELIA ❀ L’amour c’est comme la grippe, ça s’attrape dans la rue et ça se soigne au lit ! Mar 14 Aoû - 20:49
je tiens toujours mes promesses. je suis certain que tu vas nous faire un beau truc, le genre de truc qui fait planer, héhé. anna, j'avoue en ce moment, on la voit un peu partout, ou alors c'est moi qui ait cette impression.
Oli Saari
VAGUES RIDÉES : 289
Sujet: Re: ADELIA ❀ L’amour c’est comme la grippe, ça s’attrape dans la rue et ça se soigne au lit ! Mar 14 Aoû - 20:55
bienvenue, ton avatar est juste magnifique, anna est juste grandiose. hâte d'en voir plus
Adelia N. Cortès
. :
JE SUIS ÉGOÏSTE, IMPATIENTE ET PEU SÛRE DE MOI.
ÂGE : Vingt-deux ans QUARTIER HABITÉ : Escobar pound