Je relève la tête vers les dixit filles. Je la rebaisse rapidement, me contentent de souffler. Des filles sortant des beaux quartiers de Venice, sans soucis d'argent, de parents, de travail et j'en passe. Des filles passant leur temps à critiquer les autres, sans les connaître. Je serre les poings. Ça me donne envie de tout casser. Mitch me regarde, attendant une réponse, une action. Mitch c'est ce qui se rapproche le plus d'un ami pour moi. Mitch c'est tout ce qu'il me reste dans la vie. Je me lève d'un bond, sans m'en rendre compte, quittant simplement le banc sur lequel j'étais. Mitch me suit. Je me retourne brusquement. Je marche vers ces filles, ces pétasses en paillettes. "Vous avez un problème ? Quoi c'est ma tête ? Elle vous fait pas kiffer ? C'est peut-être mon t-shirt trop grand, ou la putain de tâche d'alcool qui sort plus ? J'vous promets que j'ai essayé, mais elle veut pas se casser cette conne. Ah non je vois, c'est surement ma réputation. T'sais celle de la fille qui se tape tout le monde, mec comme nana, juste pour avoir un pieu ou dormir. T'imagines comme même, la vie qu'elle doit avoir cette connasse ? J'réponds à vos questions, vos doutes, bande de pétasses : j'ai une vie de merde, comme vous en aurez jamais avec vos p'tits culs de bourges, mais j'me plains pas, je me contente de vivre comme je peux, et d'éviter de perdre mon temps avant des rumeurs et des connasses comme vous. En plus j'suis malpolie, j'ai tout les défauts du monde, r'garde moi ça, déchet de la nature que j'suis. N'empêche que si j'vous vois encore me montrer du doigt, parler sur moi et même me regarder, j'vous arrache vos robes à $2000 et j'les donne à bouffer au rat de ma voisine ? Compris, biatch ?" Elles me regardent, l'air totalement ahuri. Mitch de même. Je fais demi tour, marchant jusqu'à chez moi en demandant à Mitch de ne pas me suivre. Je me suis laissée emporter, et je n'aime pas ça. Je ne suis pas une fille au caractère facile qui laisse libre court à ses sentiments. Je n'en ai même pas, d'après ma mère. Cette alcoolique même pas foutue de retenir mon prénom. Je me retrouve alors devant ce taudis qui me sert de maison. J'ose pas rentrer. Je ne veux pas rentrer. Je m'adosse contre le mur, me laissant glisser. Assise, je plaque mes cuisses contre ma poitrine. Une larme coule, je commence à sangloter. Faible. Idiote. Soumise. Malchanceuse. Limite prostituée. Voilà qui je suis, voilà ce que je suis.
(vous répondrez à la question sous la forme que vous souhaiterez, soyez simplement explicite et originales. ces réponses remplacent les "fiches de présentation" du commun des mortels) Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Proin porttitor, orci nec nonummy molestie, enim est eleifend mi, non fermentum diam nisl sit amet erat. Duis semper.
(vous répondrez à la question sous la forme que vous souhaiterez, soyez simplement explicite et originales. ces réponses remplacent les "fiches de présentation" du commun des mortels) Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Proin porttitor, orci nec nonummy molestie, enim est eleifend mi, non fermentum diam nisl sit amet erat. Duis semper.