Δ toi, t'as une bonne gueule, tu m'plais bien. cherche pas à comprendre ça s'appelle le feeling mec. par contre si tu veux plus que m'entendre parler mon gars va falloir faire tes preuves. hého, me regarde pas de haut comme ça, je déconne pas. t'es peut-être pas si intéressant qu'ça enfaîte. (…) j'ai tord de dire ça? bien, dis moi de quoi tu es capable. montres moi que tu es un vrai crips, que tu vaut le coup!!
La dégaine de cette meuf me donne le sourire. P’tite black perchée sur ses talons, une main sur la hanche, les lèvres pincées, son regard exigeant une réponse taillée sur mesure. Elle cherche quoi là ? Que j’l’impressionne ? Si t’es là devant moi c’est que j’en vaux forcément la peine non ? Une meuf dans ton genre, ça s’intéresse pas aux minets. J’observe ses formes sous ses vêtements qui en montrent un peu trop – ils n’en montrent jamais assez, soyons clair. Elle me teste, voir si j’ai ce qu’il faut entre les jambes. Ca se voit pourtant ? Son sourire en coin me donne envie de jouer le jeu, elle n’attend que ça, que j’lui balance une putain d’histoire en pleine gueule, et après on pourra faire nos petites affaires ? Sauf si l’envie m’est passée. Tu crois vraiment que j’suis pas assez bon pour porter les couleurs des Crips ? Rire étouffé. J’suis dedans depuis que j’sais courir plus vite que les voitures de flics. T’étais même pas en secondaire que j’tabassais déjà des pauvres mecs incapables de régler leur dette. Et je continue d’ailleurs, les deals et tout le reste, je baigne dedans, j’fais que ça. J’sais rien faire d’autre. C’est grâce à mon gang que j’survie. Grâce à tout ça que j’ai pu donné à becter à ma sœur. Je l’ai quasiment élevé la gamine. Je fais craquer mes doigts en regardant le petit lot en face de moi, elle sourit toujours, comme si elle attendait autre chose, me faisant lâcher un rire nerveux. On me respecte maintenant. T’as vu un seul mec te reluquer depuis qu’tai à côté de moi ?
Δ hey mon bébé. je peux te faire tout et n'importe quoi pour trois fois rien. le lit est super confortable, mais on peut faire ça ou tu veux.
J’regarde les gros nichons de la fille. Tout homme normalement constitué n’aurait qu’une envie, approché ses mains des deux merveilles pour tâter. Pour ma part, j’ai juste envie qu’elle se bouge. Limite à califourchon sur moi. Je la pousse, elle s’écrase vulgairement sur le matelas. Son regard ressemble à celui d’une actrice porno bordel. J’arque un sourcil, j’me redresse d’un bond. J’crois que y’a un truc que t’as pas pigé toi. J’paye pas pour lever de la meuf. Je passe ma main sur ma barbe de trois jours. Putain. Je hais les putes. Je hais leurs décolletés bien trop plongeants, leurs mini-jupes, leurs regards de salopes –choses que j’apprécierai sur toutes autres femmes ne vendant pas son cul - je ne peux m’empêcher d’imaginer Rosie, lorsqu’elles s’approchent de moi en remuant leur boul. Voir ma sœur faire le trottoir. Ca me détruit le cerveau, j’voudrai les flinguer tout ces connards qui bandent en la regardant. J’pourrais, j’pourrais remonter jusqu’à eux et leur briser les genoux ne serait-ce que pour avoir posé leur regard sur elle. La pute me regarde encore, elle a le feu au cul. Cherche pas, c’est pas pour moi. C’est l’autre bouffon. Il va arriver. J’suis là pour le business moi. Rien d’autre. J’suis pas de ce genre. Depuis que ma petite sœur doit arpenter les ruelles à la recherche de gros pervers. J’regarde la bout de viande allongé sur le lit, du dégout, voilà ce que j’ressens.P’tain habille toi un minimum quoi. Phrase que je lui lance en lui balançant une veste grise sur le corps. Ton fric arrive. Je me taille.
Δ si j'me suis tapé ta soeur?... si oui, tu fais quoi?...
J’venais de lui poser la question sur le ton de la rigolade. C’est un pote. J’traine avec lui depuis des années. Il connait Rosie depuis qu’elle est môme, un deuxième grand frère pour elle. Mais sa réponse me laisse perplexe. Je l’dévisage, assis sur mon canap’, lui sur la table basse devant moi. A quoi il joue. J’fais craquer mes doigts en le matant, un silence de plomb vient de s’installer dans la pièce. A quoi tu joues man ? Il baisse pas le regard le connard. Tu veux savoir ce qui se passerai si t’avais baisé ma sœur ? Vraiment ? Je ris nerveusement. T’es un homme mort si tu t’es fait ma sœur. T’auras eu du plaisir les quelques pauvres minutes que ça a duré, mais après t’es dead. Fini, tout le monde sait qu’on touche pas à Rosie. Si t’as eu le malheur de la foutre dans ton pieu, l’endroit où toutes tes pétasses passent là, je te tue. C’est la chose à pas faire ça. Si y’a une interdiction c’est bien celle-là. Je me détend quelques secondes. Avant de rétorquer en souriant. Heureusement que t’es resté sage, en ce qui concerne ma sœur. Le regard qu’il me jette veut tout dire. J’me lève d’un coup, il en fait de même, les poings sérés j’le fixe avant d’le chopper par le col de sa veste. C’est un coup de boule que je lui fou en pleine gueule. Il s’écrase de l’autre coté de la table basse. En une seconde j’sors le flingue de l’arrière de mon jeans. Je le pointe, le doigt sur la gâchette. Comme j’ai l’sens de l’honneur et qu’on a été pote dans le passé, j’te laisse trente seconde pour lever ton cul de porc de ma moquette. Et après tu traces, ok ?! Tu dégages. Putain, si je revois ta tronche … Dis-je en pointant son entre jambe. J’fais de toi une gonzesse.. T’es rayé ici, c’est fini man. Ramasse tes couilles et dégages fils de chien.